
Non, il en était hors de question. Il avait certes quelques jours d'avance mais je devais le retrouver. Il ne pouvait pas me faire ça. Nous faire ça.
Je me précipitais vers mon armoire et commençait à fouiller tout ce qui pouvait m'être utile : vêtements, chaussures, sac de provisions, etc.
C'est alors que des rires se firent entendre du couloir. Puis que la porte s'ouvrit.
- Je te rejoindrai demain. Affirma-t-elle.
Mais je l'ignorais et rangeais mon sac de tout ce qui me tombait sous la main.
Elle se retournait ainsi vers moi surprise.
- Cécilia, mais qu'est-ce que tu fais à une heure si tardive ?
- Il est en danger.
- Qui ?
- Itachi.
- Ah je vois. Tu as dû encore faire un cauchemar...
- Ce n'est pas un rêve mais la réalité. Lui répondais-je d'un ton assez frustrée. Comment ai-je pu être aussi idiote ?
J'essuyais alors les larmes qui commençaient à émerger de mes yeux.
- Cécilia ? Hé oh. Calmes-toi. Essaya-t-elle de me rassurer tout en me retenant par l'épaule.
- Me calmer ? C'est impossible. Je n'ai plus de temps à perdre.
- Mais qu'est-ce qui te fait dire qu'il est en danger ? Tu es juste stresser...
- Akane, regardes-moi dans les yeux et dis-moi que je suis folle et que j'imagine tout ça. Lui dis-je tout en la fixant.
- ...
- Tu vois ? Tu ne peux pas. Alors laisses-moi partir. Je dois agir avant qu'il ne fasse une bêtise.
- Commence d'abord par te calmer. Ça ne sert à rien de prendre des décisions actives dans ton état. Et puis où comptes-tu aller en pleine nuit. Tu crois vraiment que tu pourras sortir de ce village comme quand on rendre dans un moulin. Les temps ont changé. Il y a des gardes sur toute la frontière.
Je cessais alors de ranger mon sac.
- Si c'est si important et que tu sens que quelque chose ne va réellement pas donc je te crois. Mais si tu veux sortir du village ça ne sera pas si simple. Tu devrais dans un premier temps en discuter avec Grand-père et ne pas te laisser submerger par tes émotions.
- C'est vrai. Tu as raison. Lui dis-je tout bas. Je vais le voir immédiatement.
- Céci...
Je sortais de la chambre et me précipitais vers celle de Grand-père. Même s'il était tard, je n'avais pas le temps d'hésiter. La vie d'Itachi était en danger, je ne pouvais plus attendre et il fallait que j'intervienne à tout prix. Je frappais une fois, puis deux, à trois, jusqu'au moment il ouvrait enfin la porte.
Il me fixait donc surpris.
- Cécilia ?
- Je suis désolée de te réveiller aussi brutalement Grand-père. Mais j'ai une faveur très importante à te demander.
- ...
- Même si tu ne l'apprécies pas, même si son sort ne te préoccupe pas. Je t'en supplie aide moi à le retrouver.
- De qui parles-tu ?
- D'Itachi.
- ...
- Écoutes-moi, Grand-père. Je suis certaine qu'il n'est pas parti du village sur un coup de tête ou encore pour une mission. Son frère est à sa recherche et se dirigeait vers notre village. Je suis sûre qu'il est parti à sa rencontre. Mais si cela arrive, il va...mourir.
- ...
- Grand-père...Dis quelque chose enfin. Tu le détestes certes mais pour moi il fait parti de cette famille et nous ne pouvons pas le laisser se sacrifier ainsi.
- ...
- Pourquoi tu ne dis rien ?
Je le regardais pleine d'inquiétude mais son regard fuyait le mien comme s'il évitait mes questions, comme s'il...
- Non...Dis-je tout en reculant sous le choc de ma découverte.
- ...
- Tu le savais. Lui affirmais-je dévasté.
- ...
- C'est pour cela que tu restes si silencieux. J'y crois pas.
Je sentais alors petit à petit ma panique se transformer en colère.
- Comment as-tu pu me faire ça ?
- ...
- De quel droit me l'as-tu cacher ? J'avais le droit de savoir. J'avais le droit de choisir de l'arrêter.
Je sentais mes larmes montaient peu à peu sur le coup de la rage.
- Pourquoi m'as-tu fais ça ?
- Cela ne nous concerne pas, Cécilia. La paix de notre famille, de notre village et bien plus important que de courir après un étranger.
- Un étranger ? Lui criais-je. Comment peux-tu le traiter ainsi ? Après tout ce qu'il a fait pour notre famille, pour moi. Il nous a protéger toutes ces années. Il m'a permis d'être là en face de toi, d'être auprès de vous. Et tu le traite d'étranger ?
- Il a été appelé à veiller sur nous. C'était sa mission, rien de plus.
- Et alors ? Explique-moi en quoi ça justifierait de l'envoyer dans sa propre tombe.
- ...
- Ce n'est pas une machine, ni un objet qu'on jette quand ce n'est plus utile. C'est un être humain, comme vous et moi...
- Maintenant ça suffit, Cécilia. C'était son choix, nous n'avions pas à intervenir.
- ...
- Même si tu trouves que ma décision est injuste c'est comme ça.
- ...
Je me mis à le sourire, malgré mes larmes, pleine de dégoût.
« - Pourquoi restes-tu silencieux ? Tu aimais Grand-mère et pourtant tu laisse tout cela se produire.
- Je ne vois pas de quoi tu parles. Et saches que celui qui t'a raconté tout ça, t'a juste dit des mensonges.
- Mais Grand-père...
Il se leva alors.
- La discution est terminée. J'ai encore du travail qui m'attends. »
- Je ne vois pas de quoi tu parles. Et saches que celui qui t'a raconté tout ça, t'a juste dit des mensonges.
- Mais Grand-père...
Il se leva alors.
- La discution est terminée. J'ai encore du travail qui m'attends. »
- Je ne sais pas qu'est-ce qui m'as pris de croire en toi. Après toutes ces années tu es resté le même.
- Céc...
- J'ai compris. Tu n'agiras pas. Ok. Mais tu ne me verras plus ici. J'en ai marre.
- ...
- Ce n'est pas un caprice, tu sais. C'est ce que je ressens au plus profond de moi mais ça tu t'en fiches. Tu as déjà laisser tomber Grand-mère. Alors une de plus ou une de moins, cela ne ferra aucune différence.
- Cécilia ! Me cria-t-il de colère.
- Je te déteste.
- ...
Il me regardait troubler tandis que je m'en allais me réfugier dans la salle d'entraînement. C'était trop, trop que je pouvais supporter. Il n'avait aucun droit de choisir à ma place. J'avais le droit de savoir. Ne serait-ce que pour Grand-mère. Et j'avais le droit de choisir. Itachi ne pouvait pas se sacrifier. Il ne le devait pas.
« Je l'observais silencieuse mais à la fois triste.
- Non, tu ne le mérites pas. Tu es quelqu'un de bien. Il faut lui dire.
- Surtout pas !
- Mais...
- Comme tu m'as accordé ta confiance laisse-moi faire de même et ne dévoile ce secret à personne. Même si je devais mourir. »
- Non, tu ne le mérites pas. Tu es quelqu'un de bien. Il faut lui dire.
- Surtout pas !
- Mais...
- Comme tu m'as accordé ta confiance laisse-moi faire de même et ne dévoile ce secret à personne. Même si je devais mourir. »
Toutes ces ranc½urs étaient inutiles. Je ne voulais pas le perdre.
« - Je le sais. Je ne pouvais cependant pas vous voir vous battre. Tu es quelqu'un de très important pour moi. Et même si je ne le
connais pas vraiment, je peux déjà dire qu'il est aussi au fond une bonne personne même s'il se laisse trop submerger par ses
émotions. Il aura sûrement la chance de trouver le bonheur d'une façon ou d'une autre. Mais...je ne le laisserai pas te tuer. Tout comme moi, il aura besoin de toi. »
connais pas vraiment, je peux déjà dire qu'il est aussi au fond une bonne personne même s'il se laisse trop submerger par ses
émotions. Il aura sûrement la chance de trouver le bonheur d'une façon ou d'une autre. Mais...je ne le laisserai pas te tuer. Tout comme moi, il aura besoin de toi. »
C'était mon rôle. S'il ne voulait pas se protéger, alors je devais le faire. Veiller sur lui comme il l'avait fait pour moi. Je devais faire tout mon possible pour qu'il survive même si cela signifier quitter le village une nouvelle fois.
Je me levais alors du tronc d'arbre sur lequel je m'étais appuyée et fixais le point d'eau en face de moi, déterminée.
- Je n'ai plus le choix. Pensais-je.
- Cécilia ?
Je tournais ma tête de sursaut.
- Papa ?
J'essuyais donc mes joues de mes larmes quand il m'arrêtait de sa main.
- C'est inutile d'essayer de me les cacher, tu sais.
- ...
- J'imagine que t'as décision est prise.
- Papa, je...
- Ne t'en fais pas. Je ne t'empêcherai pas.
Je le regardais surprise.
- Si tu penses qu'il a besoin de toi alors je ne peux pas intervenir.
- ...
- J'ai une dette envers lui, après tout.
Je le fixais avec interrogation.
- Si tu veux partir alors je t'aiderai. Ajouta-t-il d'un sourire. En revanche, tu ne partiras pas seule, pas cette fois. Akane et Eden viendront avec toi. C'est ma seule condition.
- ...
- Alors ?
- ...
Je le fixais troubler néanmoins... je sautais à son cou sur le coup de la joie.
- Merci, Papa. Tu es le meilleur.
- Sois prudente, c'est tout ce que je demande. M'affirma-t-il tendrement.
...
« Je vous rajouterai sur la liste des ninjas que nous enverrons en renfort à Konoha, alors soyez prudent et ne vous faites pas repérer. Avec cette ruse ton Grand-père remarquera votre disparition un peu tard. Je vais faire tout mon possible pour l'occuper, alors je compte sur vous. Eden, Akane veillaient bien sur Cécilia. Et Eden tu es l'homme fort de la bande alors ne me déçois pas. »
Couvert par nos manteaux noires, comme ceux des ninjas d'aide envoyé à Konoha. Nous nous infiltrions dans le petit groupe et grâce à Papa nous parvenions à quitter le village malgré la grande surveillance qu'avait entrepris Grand-père suite à notre dispute.
Néanmoins, une fois arriver de l'autre côté de la rivière, Kakashi qui était le chef de notre groupe nous fit arrêter.
- Qu'est-ce qu'il y a Kakashi ? Pourquoi s'arrête-t-on ? Demanda Naruko intriguée.
- Vous au fond. Retirez vos capuches.
Je me mis alors à regarder Akane et Eden. Et nous m'étions tous d'accord. À quoi bon nous cacher, nous ne comptions de toute façon pas les suivre. Je retirais donc ma capuche et Eden et Akane firent de même.
- Vous ? Mais qu'est-ce que vous faîtes là ? Nous demanda Naruto surpris.
Je remarquais alors que Sakura me lançait un regard assez agacer mais détournait la tête, nous ignorant.
- C'est une longue histoire Naruto. Mais ne vous en faites pas, nous ne vous suivrons pas jusqu'à Konoha...
- Tu penses que nous allons te laisser partir comme ça ? Nous lança donc Sakura froidement.
- ...
Naruto et Naruko la fixaient surprises.
- Un contrat de paix vient d'être signer entre nos deux villages. Vous laissez partir ne fait pas parti de nos obligations...
- Mais enfin Sakura...Dit Naruko.
- Sakura a raison. Si nous vous laissions partir à l'insu de votre Grand-père ce contrat n'aura plus aucune raison d'exister. Ajouta Kakashi calmement.
- Kakashi vous aussi...Dit Naruko.
- Pourquoi prenez-vous autant de risques ? Nous demandait Kakashi.
Je prenais donc une grande inspiration.
- Je suis à la recherche d'Itachi et de son frère. Mon Grand-père est contre cette idée mais je ne laisserai personne m'en empêcher. C'est très important.
Ils me regardèrent surpris.
- Nous l'accompagnerons pour cette mission. Notre famille est déjà au courant de nos intentions. Il n'y aura donc aucun problème entre nos deux villages. Ajouta Akane.
- ...
- Dans ce cas, nous partons. Ajouta Kakashi.
- ...
- Kakashi ?
- Je sais Naruto. Soyez prudent. Je préviendrai Kushina à mon arrivée. Ne tardez pas à rentrer, nous avons encore beaucoup de chose à régler.
Les jumeaux ainsi que Sakura acquiescèrent d'un hochement de tête.
Kakashi partait alors avec les autres ninjas tandis que Naruto les autres se rapprochaient de nous.
- Tu as une piste pour les retrouver ? Me demanda Naruko.
- Non, aucune. Mais je pense qu'ils doivent se trouver entre Konoha et Ame.
Sakura laissait échapper un long soupir.
- J'aurai dû m'en douter.
- Mais qu'est-ce qui te prends Sakura ? Demanda Naruko. Tu es bizarre depuis quelque temps.
- Vous l'avez peut-être oublié mais pas moi Naruko.
- Qu'est-ce que tu veux dire ? Demanda-t-elle.
- Cette fille est à l'origine de tout. De tous nos soucis.
Je baissais les yeux, me rappelant ce qu'elle m'avait dit un peu plus tôt.
- Sakura.
- Quoi Naruto ! Je ne sais pas pourquoi vous êtes si gentille avec elle après le mal qu'elle nous a fait.
- ...
- Elle a protégé un criminel. Et encore aujourd'hui elle cherche à le retrouver sous notre nez. Comment pouvez-vous être aussi aveuglé par elle ?
- Sakura, arrête c'est inutile de repenser au passée comme ça. Et puis tu sais bien qu'elle est innocente. Ajouta Naruto.
- Je lui fais confiance et je sais qu'elle n'a pas fait ça sans raison. Rajouta donc Naruko.
- Oh...vraiment ? Dit-elle tout en applaudissant de ses mains. Vous êtes si naïfs. Vous faites si facilement confiance à des inconnus. Mais dites-moi pourquoi Sasuke a quitté le village finalement ? Pourquoi notre village est détruit aujourd'hui ? C'est à cause d'eux. De leur village. De leur chef.
- ...
- C'est à cause d'eux que votre père est...
- SAKURA ! Cria-t-il sur le coup de la colère.
- ...
- Je ne sais pas pourquoi tu es si odieuse en ce moment. Mais je t'en pris ça suffit. Ajouta Naruko à son tour.
Elle se détournait de Sakura tandis que Naruto la regardait contrarier.
- Tu peux fuir la réalité si tu veux Naruko mais je ne le ferais pas. Un jour tu regretteras de l'avoir protéger...
- Arrête, Sakura. Lui dis-je.
Elle se tournait vers moi surprise.
- Et c'est toi qui me dit ça. Affirma-t-elle. Tu n'es qu'une hypocrite.
Eden s'avançait alors assez énervé.
- Eden. Lui dis-je tout en le retenant de ma main.
- Mais Cécilia...
- Il n'y a rien...rien à faire. Lui dis-je. Elle a raison de me reprocher toutes ces choses, tu sais.
Je prenais une grande inspiration.
- Je ne suis pas toute blanche ou noire. Chacun a son passée, ses erreurs et ses regrets.
Je me tournais vers Sakura. Avec plus de confiance cette fois-ci.
- Je sais que je suis coupable et je ne me défilerai pas. Mais sache que je n'abandonnerai jamais un ami à son triste sort et même si il est haït par le monde entier je le soutiendrai et le protégerai du mieux que je pourrais, car je sais qu'il est quelqu'un de bien. Maintenant, si ta haine envers moi m'empêche d'accomplir mon rôle en tant qu'amie de cette personne. Alors je préfère que tu me laisses seule moi et ma famille. Nous ne vous avons rien demander, donc n'entrave pas ma décision de le retrouver.
Nous entendions soudain des claquements de mains.
- Je vois que tu n'as pas faibli cette fois...
Nous nous retournions donc vers cette voix qui nous avait tous un peu prit de cours.
C'est alors que nous remarquions qui restait deux ninjas aux manteaux noirs. Ils se découvraient donc et nous constations par la même occasion qu'il s'agissait d'Anju et de Shui.
- ...J'allais finir par croire que tu n'étais qu'une pleurnicheuse. Affirma-t-elle d'un large sourire.
- Mais qu'est-ce que vous faites là ? Demanda Eden.
- Ben quoi ? Vous êtes les seuls à avoir le droit de vous amusez peut-être. Ce village est si ennuyant par moment. Au moins ici on est au sec. Affirma-t-elle tout en s'étirant.
Akane se mit à soupirer assez contrarier.
- Hé ! J'ai entendu je te signale.
- Ah oui ? Vraiment ? Demanda Akane ironiquement.
Elle la regardait assez vexer.
- Hum. Ajouta-t-elle tout en détournant du regard. Ok. Je vois que ma présence n'est pas désirée ici.
- Tu as tout compris. Affirma Akane.
- Dans ce cas, on s'en va Shui. Tant pis pour eux. Dire que nous pouvions les aider. Mais ils s'en fichent de toute façon.
- Qu'est-ce que tu veux dire ? Lui demandais-je intriguée.
- Disons que nous pouvons réduire votre zone de recherche cependant il faut croire que ce n'est pas très utile pour vous. Dit-elle tout en haussant les épaules.
Elle se mit alors à sourire mesquinement.
- Alors intéresser ?
- Cesse de tourner autour du pot. Dit-le nous tu en meurs d'envie je parie. Ajouta Eden.
- Hum...Bon d'accord.